Événement The Wheels on the Bus

Cet événement lié aux aliments et à la sécurité vise à renseigner les visiteurs à l’aide d’un autobus présentant une démonstration interactive.

Dans la vie, on doit toujours prendre des risques, mais pas quand il est question d’aliments et de boissons.

Dans le but de renseigner les entreprises de fabrication d’aliments et de boissons sur la manière de réduire les risques au minimum, NSF a organisé un événement d’innovation d’une demi-journée dans ses installations de Guelph, en Ontario, le 17 octobre 2019.

Cet événement avait pour objectif d’offrir aux participants des renseignements, des outils et des méthodes pouvant les aider à consolider leur entreprise, de même qu’à déceler les lacunes et les possibilités d’amélioration.

Pour en savoir plus, téléchargez l’article sur l’événement The Wheels on the Bus.

Initialement publié dans Canadian Packaging.

Comment la qualité et la sécurité alimentaire ajoutent-elles au rendement des investissements de votre entreprise?

L’application de mesures de contrôle strictes aux plaintes concernant les produits, aux spécifications des produits et à la conformité des recettes favorise la réduction des coûts pour votre entreprise.

La gestion des plaintes relatives aux produits et la détermination des tendances offrent la visibilité nécessaire pour réagir avant qu’il ne soit trop tard. Servir un repas de mauvaise qualité dans un restaurant a une incidence négative sur l’expérience du client et le retient de revenir. Servir des aliments insalubres peut entraîner des rappels de produit et favoriser une attention négative des médias à l’égard de la marque. En décelant les tendances en matière de produits et de fournisseurs à l’aide d’une fiche d’évaluation, vous aidez votre entreprise à prendre de meilleures décisions pour ses futurs achats.

En établissant des spécifications exactes pour les produits servis, votre entreprise pourra plus facilement obtenir des soumissions de fournisseurs au meilleur prix possible.

Profitez de l’occasion de revoir les spécifications de vos produits en adoptant une approche de réduction des coûts. Par exemple, recherchez les sources de déchets, déterminez si le produit doit être exclusif, vérifiez s’il faut utiliser une pellicule barrière ou non et si les régions de culture et les types d’équipement de traitement sont limités.

Les équipes d’élaboration des produits et de gestion de la qualité devraient collaborer afin d’assurer la compatibilité des spécifications et des recettes. S’il y a une erreur dans le nombre d’unités dans un emballage, cela se répercutera sur le nombre de portions et entraînera du gaspillage. Si vous créez des produits à partir de zéro et n’utilisez pas tous les produits dans un emballage, vous causez du gaspillage. Les spécifications des produits peuvent être modifiées au besoin, et cela permet de réduire vos coûts.

NSF peut gérer vos processus de façon à assurer la qualité et la sécurité des produits, à réduire la quantité de déchets et, par conséquent, vos coûts.
 

Auteur: Betsy Kaesontae dirige l’équipe des services de gestion des fournisseurs de NSF. Cette équipe fournit des services externalisés qui aident les entreprises à gérer la sécurité alimentaire de leur chaîne d’approvisionnement. Vous pouvez lui écrire à bkaesontae@nsf.org

Cet article fait partie d’une série sur la gestion de la qualité et de la sécurité alimentaire d’une chaîne d’approvisionnement en tant que fabricant, marque de restaurant ou entreprise de services alimentaires.

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Quelle est la place des petits fournisseurs au sein de notre programme d’approbation des fournisseurs?

Nous constatons que chaque entreprise alimentaire doit répondre à des attentes de plus en plus sévères en matière de conformité et qu’elle doit donc trouver des façons de contrôler ce risque tout au long de sa chaîne d’approvisionnement. Au sein de l’industrie en général, on constate une conformité croissante des fournisseurs par rapport à la norme de référence de la GFSI en matière de sécurité des aliments, car cela leur permet de montrer qu’ils comprennent les risques qui y sont associés. En ce qui concerne les petits fournisseurs, en revanche, il n’est ni raisonnable ni réaliste de leur demander de passer un audit par une tierce partie, en particulier selon une norme reconnue par la GFSI. On leur demande de soulever un fardeau trop lourd sans avoir la formation et le temps nécessaires pour bâtir une culture propice à l’amélioration des résultats.

Les entreprises du secteur alimentaire sont souvent amenées à s’approvisionner auprès de fournisseurs en sachant qu’il leur est impossible de respecter les mêmes normes de sécurité alimentaire que leurs homologues – mais on a besoin de ces petits fournisseurs. Entreprenants et innovateurs, ils proposent des produits utiles et uniques en leur genre. Ils aident à répondre à la demande de produits locaux ou biologiques, ou bien ils ont un parcours qu’on a plaisir à partager et qui intéresse les consommateurs.

Je collabore depuis plusieurs années avec des programmes de gestion des fournisseurs de produits alimentaires et récemment, j’ai visité de nombreux petits fournisseurs, locaux ou régionaux et discuté avec eux. Or, les tendances actuelles sont encourageantes. On trouve d’excellents exemples de grandes entreprises multinationales qui investissent énormément dans les ressources et encouragent leurs petits fournisseurs à atteindre une norme plus élevée de sécurité alimentaire. C’est une situation gagnante aussi bien pour l’acheteur que pour le fournisseur. Nous sommes fiers de collaborer avec certains de ces chefs de file de l’industrie alimentaire.  

En travaillant avec des fournisseurs qui en sont encore à mettre au point leurs programmes de sécurité alimentaire, on a une chance formidable de faire un échange de connaissances.  C’est dans cet esprit que nous voulons transmettre certaines stratégies qui, à notre avis, ont réussi à motiver de petits fournisseurs. Vous verrez s’il est possible de les adapter à vos programmes.

  • Définissez clairement ce qu’est un petit fournisseur et quels produits ou ingrédients on peut lui acheter sans créer de risque pour la sécurité alimentaire dans votre entreprise.
  • Le fournisseur a-t-il la volonté d’évoluer? Le passage à des niveaux plus élevés de sécurité alimentaire nécessite de former des partenariats, et c’est ainsi que les deux parties devraient aborder cette question. 
  • Si votre procédure d’intégration comprend un questionnaire, il est parfois préférable de le passer en revue avec le petit fournisseur par téléphone. Cela vous permettra de vous faire une bonne idée de sa connaissance en matière de sécurité alimentaire.
  • Est-ce que c’est un enjeu important pour lui? Le fournisseur doit estimer que c’est un investissement de temps et de ressources qui en vaut la peine.
  • Proposez des programmes sur lesquels le fournisseur devrait se pencher en premier, par exemple la traçabilité ou l’assainissement. Désignez clairement les attentes minimales; montrez des exemples de documents et de dossiers complets.
  • Désignez une étape suivante réaliste (par exemple, l’évaluation des marchés mondiaux ou l’audit des bonnes pratiques de fabrication) et fixez des délais types. Il arrive souvent que l’élaboration et la mise en œuvre d’un système de sécurité alimentaire prennent des mois.
  • Déterminez l’aide que vous pouvez apporter au long de ce parcours, et fixez des rendez-vous réguliers pour faire le point.

Saisissez une merveilleuse chance pour notre industrie d’encadrer ces petits fournisseurs locaux et régionaux et de devenir leur mentor. Bien souvent, ils ne savent pas exactement ce qu’on leur demande. J’aimerais encourager les personnes concernées à expliquer et à démontrer le respect des normes de qualité et de sécurité alimentaire. Cet effort sera utile à toute l’industrie alimentaire.

Auteur : Renata McGuire est directrice adjointe, Sécurité alimentaire, au sein des Services de consultation et services techniques de NSF International. Elle offre des services visant à aider les entreprises à gérer la sécurité alimentaire et la qualité de leur chaîne d’approvisionnement. Vous pouvez lui écrire à rmcguire@nsf.org.

Cet article fait partie d’une série sur la gestion de la qualité et de la sécurité alimentaire d’une chaîne d’approvisionnement en tant que fabricant, marque de restaurant ou entreprise de services alimentaires.

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Illusion de planification et gestion de la sécurité et de la qualité des aliments des fournisseurs

La semaine passée, j’ai démoli une terrasse délabrée. J’étais persuadé que ce n’était pas un gros projet et que j’aurais fini en un rien de temps. Peu après avoir commencé, je me suis rendu compte que j’avais grandement sous-estimé le temps qu’il faudrait pour finir. Et pourtant, il y a deux ans à peine, je m’étais lancé dans un projet semblable qui, oh surprise, avait aussi pris plus de temps que prévu. C’est un exemple simpliste de l’« illusion de planification ». Selon ce concept, que l’on doit à l’économiste nobélisé Daniel Kahneman, nous avons tendance à faire preuve de trop d’optimisme et à sous-estimer le temps nécessaire pour mener un projet à bien, même si on avait déjà fait un travail similaire par le passé.

Fondements de l’illusion de planification et répercussions sur les programmes de qualité et de qualité alimentaire des fournisseurs

Les humains sont optimistes de nature, et c’est formidable parce que l’autre façon de voir les choses (pessimiste) serait terrible. Cela entraîne cependant une tendance généralisée à surestimer notre capacité à finir des projets ou des tâches dans les délais prévus, ou à les réaliser.  C’est également dans notre nature de ne pas vouloir décevoir, et on s’empresse souvent de promettre la réalisation dans un délai donné pour faire approuver l’initiative. 

Ça veut dire qu’on va à contre-courant de la nature humaine et de bien des normes d’entreprise. De plus, les entreprises ont souvent une petite équipe pour veiller à la sécurité et à la qualité des aliments. Donc, les employés chargés de l’assurance qualité ont trop souvent une montagne de travail à abattre… ce qui mène à l’échec.

Certains professionnels de l’assurance qualité sont chargés la fois de l’approvisionnement et de l’exploitation directe. Ces personnes sont chargées d’évaluer les nouveaux fournisseurs, d’inspecter leurs sites et de s’assurer qu’ils continuent de répondre aux attentes en matière de qualité et de sécurité. Elles sont parfois également responsables de l’assurance qualité dans les installations de production (chez le fabricant) ou dans les restaurants (dans une entreprise de services alimentaires), où il faut souvent trouver des solutions immédiates aux problèmes. 

Même si l’on s’occupe uniquement des approvisionnements, il est facile de se laisser dépasser par les événements. L’accumulation des plaintes, la gestion des mesures correctives, les visites chez les fournisseurs pour résoudre les problèmes… tout cela peut accaparer des journées complètes. Et malgré les meilleures intentions du monde, on prend du retard sur les projets plus proactifs qui seraient normalement censés nous sortir de la spirale réactive.

Stratégies pour surmonter les obstacles

Heureusement, de nombreuses entreprises ont pris conscience des efforts à faire pour gérer la sécurité et la qualité de la chaîne d’approvisionnement. Avec le soutien des secteurs fonctionnels de l’ensemble de l’organisation, elles ont adopté des approches plus stratégiques, intégrées et systémiques. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui travaillent dans des entreprises qui n’ont pas encore adopté cette philosophie. Voici quelques conseils pour aider à mettre les choses en train.

Trouver un champion

Vous ne vous sentez peut-être pas capable de changer les choses au sein de votre entreprise. Cherchez quelqu’un qui peut vous soutenir, un cadre de l’entreprise qui vous prêtera l’oreille. Vous avez toutes les raisons de vous y mettre. Évoquez les économies à faire, les risques évités… tous les arguments nécessaires pour susciter l’intérêt.

Commencer par la base

Adoptez dès que possible une approche plus stratégique et proactive envers la gestion des fournisseurs. L’excellent article Uncomplicating the Supply Planning Process (en anglais seulement) suggère que si vous vous sentez dépassé par la planification des approvisionnements, vous n’hésitiez pas à filtrer les fournisseurs jusqu’à réduire la liste à ceux qui sont importants. Au lieu de démarrer le projet avec tous les fournisseurs, on peut commencer par un sous-groupe des fournisseurs les plus importants et bâtir autour de cette base. Par exemple, on peut choisir les plus gros fournisseurs chez qui l’entreprise dépense le plus, ou des catégories de produits généralement considérées comme à risque élevé. En commençant par un petit échantillon, vous pouvez mettre le processus à l’essai avant de l’étendre au reste de la chaîne d’approvisionnement.

Demander de l’aide!

Pour mieux préconiser l’embauche de nouveaux effectifs, demandez à un autre service de vous prêter main-forte. N’ayez pas peur d’admettre que vous n’arrivez pas à tenir le rythme. Grâce à cette aide, vous aurez le temps de lancer une approche plus systémique et structurée, sans plus de tracas pour vous, tout en renforçant la sécurité dans la chaîne d’approvisionnement.

La sous-traitance est aussi une solution valable. Vous pouvez ajouter des incitatifs au contrat afin d’augmenter les chances que le travail soit fait à temps, sans excéder le budget. Le recours à une ressource de l’extérieur peut renforcer vos capacités en matière d’expertise et d’effectifs pour vous permettre de consacrer tous vos efforts à une tâche qu’il faut réaliser, mais qui se retrouve constamment repoussée à plus tard à cause d’échéances plus pressantes. Pour avoir de meilleures chances de trouver un partenaire de confiance, obtenez des références pour des travaux similaires. Consultez l’article sur la sous-traitance.

À tout le moins, sachez que vous n’êtes pas seul. À l’instar de tous les humains, les professionnels de la sécurité et de la qualité alimentaires ont tendance à se lancer dans des projets hors mesure. En prenant conscience de cette tendance générale, on peut devenir un peu plus efficace dans la planification et, à tout le moins, se sentir un peu moins nul quand on n’y arrive pas.


Author:Scott Arnald est superviseur au sein de l’équipe de consultation de NSF International. Il offre des services visant à aider les entreprises à gérer la sécurité et la qualité des aliments de leur chaîne d’approvisionnement. Vous pouvez lui écrire à sarnald@nsf.org.

Cet article fait partie d’une série sur la gestion de la qualité et de la sécurité alimentaire d’une chaîne d’approvisionnement en tant que fabricant, marque de restaurant ou entreprise de services alimentaires.


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Le Canada inaugure un nouveau règlement sur la sécurité des aliments

À la mi-janvier, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a adopté le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (SFCR), qui introduit des obligations en matière de permis, de contrôle préventif et de traçabilité pour les entreprises de préparation des aliments et les importateurs. Au cours des 12 à 30 prochains mois, diverses exigences seront progressivement mises en place.

Téléchargez l’article intitulé Le Canada inaugure un nouveau règlement sur la sécurité des aliments (en anglais seulement) pour en savoir plus.

Publié à l’origine dans Food Quality and Safety.

Rapport de consultation de microbiologie

Prévention de l’hystérie de la Listeria chez les cultivateurs et les emballeurs de champignons

Les produits végétaux frais prêts à manger, y compris les champignons, sont assujettis aux dispositions de la politique canadienne relative à la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à manger et du règlement définitif sur les contrôles préventifs visant l’alimentation humaine de la Food Safety Modernization Act de la FDA des États-Unis. Bien qu’aucun cas signalé de listériose n’ait été lié aux champignons, les rappels de champignons en raison de problèmes de sécurité alimentaire liés à Listeria monocytogenes au cours des dernières années ont eu un effet dévastateur sur les cultivateurs et les emballeurs ayant vécu des rappels de champignons ainsi que sur l’industrie des champignons en général.

Télécharger l’article Prévention de l’hystérie de la Listeria chez les cultivateurs et les emballeurs de champignons pour en savoir plus.