Rappels pour l’approbation d’urgence des fournisseurs d’aliments / ingrédients

Avec une demande plus élevée pour certains produits et des perturbations potentielles de la chaîne d’approvisionnement, de nombreux détaillants et fabricants se tournent vers des fournisseurs alternatifs / d’urgence. Quelques réflexions à retenir lors de cette opération:

1. Avant d’introduire le produit, vérifiez que celui-ci est été fabriqué selon les pratiques de salubrité alimentaire et provient d’un fournisseur réputé. Nous vous recommandons au minimum de rassembler et d’évaluer:

  • Spécification de produit
  • Certificat d’analyse
  • Échantillon de produit pour les évaluations

Pour les sites certifiés aux normes GFSI, n’oubliez pas de vérifier les exigences concernant l’utilisation des fournisseurs dans les situations d’urgence.

2. Il est également essentiel à l’heure actuelle d’évaluer les fournisseurs potentiels sur leurs contrôles de mitigation du COVID-19. Il ne suffit pas de leur demander s’ils ont mis en place des contrôles. Il est important de poser des questions précises sur la distance physique et les contrôles liés au personnel. Cela contribuera à réduire le risque de nouvelles perturbations en raison de fermetures ou de ralentissements.

3. Après avoir jugé le produit approprié et l’avoir introduit dans votre chaîne d’approvisionnement, effectuez toutes vos activités de vérification des fournisseurs, notamment:

  • Évaluation des contrôles de salubrité des aliments chez le fournisseur (par vérification documentaire ou évaluation à distance pour l’instant *)
  • Vérification des audits de salubrité alimentaire des 12 derniers mois
  • Remplir les questionnaires fournisseurs
  • Évaluation des risques du fournisseur
  • Augmentation de la fréquence de l’évaluation des produits

* Dans une déclaration du 17 mars, la FDA a annoncé qu’elle n’appliquerait pas les exigences d’audit sur site si d’autres activités de vérification appropriées étaient utilisées à la place… «D’autres méthodes de vérification des fournisseurs, telles que l’échantillonnage et les tests ou une vérification des dossiers d’enregistrements de données de salubrité alimentaire, conçu pour fournir une assurance suffisante que les dangers ont été considérablement réduits ou évités pendant la période d’attente de l’audit sur site. »

Author: Scott Arnald est superviseur au sein de l’équipe de consultation de NSF International. Il offre des services visant à aider les entreprises à gérer la sécurité et la qualité des aliments de leur chaîne d’approvisionnement. Vous pouvez lui écrire à sarnald@nsf.org.

Cet article fait partie d’une série sur la gestion de la qualité et de la sécurité alimentaire d’une chaîne d’approvisionnement en tant que fabricant, marque de restaurant ou entreprise de services alimentaires.

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Examen des principales tendances en matière de boissons pour l’année à venir

L’industrie des boissons ne fait pas exception à l’essor des produits de consommation spécialisés. Les consommateurs veulent des boissons à valeur ajoutée, notamment des boissons qui ont un effet bénéfique sur la santé et des boissons qui ne contiennent pas d’alcool ou très peu. Karen McEachern de NSF parle des tendances annoncées pour 2020.

Pour en savoir plus, téléchargez l’article « Examining Top Beverage Trends For the Coming Year ».

Initialement publié sur www.foodserviceandhospitality.com en janvier 2020.

Évitez les angles morts

L’embauche de services de restauration externes devient de plus en plus fréquente dans le monde de la gestion des terrains de golf, mais qui est responsable de la salubrité et de la qualité des plats servis aux clients? Paul Medeiros examine de près les éléments d’un bon contrat de restauration, qui garantit la salubrité et la qualité des aliments.

Pour en savoir plus, téléchargez l’article « Avoid the Blind Spot ».

Initialement publié dans Golf Business Canada. 

Les chefs de file de l’industrie ne font qu’une bouchée de la fraude alimentaire

La fraude alimentaire n’est pas votre principale préoccupation lorsque vous faites l’épicerie, mais 10 % de tous les produits alimentaires vendus dans le commerce sont touchés par ce problème. Les chefs de file de l’industrie Katija Morley et Eva San-Sole abordent le sujet difficile de la prévention de la fraude alimentaire pour s’assurer que vos aliments préférés contiennent réellement les ingrédients inscrits sur l’étiquette.

Pour en savoir plus, téléchargez l’article « Industry Leaders Take a Bite Out of Food Fraud ».

Initialement publié dans Better Farming, novembre 2019. 

Substances perfluoroalkylées (PFAS) dans l’emballage des aliments

Les emballages des aliments renferment certaines substances perfluoroalkylées. La toxicité pour l’être humain de certaines de ces substances, qui ont tendance à s’accumuler dans le corps, est connue. Pour cette raison, le transfert des substances perfluoroalkylées des emballages des aliments aux aliments comme tels soulève des préoccupations liées aux risques pour la santé de l’être humain.

Pour en savoir plus, téléchargez l’article PFAS in Food Packaging.

Initialement publié dans Food in Canada.

Comment garder la tête hors de l’eau lorsque vous gérez les données des fournisseurs

La gestion d’un programme d’approbation des fournisseurs en matière de sécurité alimentaire et de qualité est une tâche aussi laborieuse que nécessaire. Les entreprises doivent être assurées que leurs fournisseurs ont mis en place des programmes efficaces pour réduire au minimum le risque lié à l’intégration du produit à la méthode ou à sa vente à leurs consommateurs. Pour ce faire, chaque entreprise établit une norme des exigences auxquelles ses fournisseurs doivent satisfaire, ce qui se traduit généralement par un long questionnaire et la soumission d’une longue liste de documents. Pouvez-vous imaginer à quel point c’est lourd pour les deux parties? Pour alléger le fardeau, voici quelques conseils tirés de notre expérience de travail avec nos clients. 

Si votre entreprise demande toutes ces données à vos fournisseurs, comment les gère-t-elle? Est-ce qu’une personne compétente examine le questionnaire et chacun des documents demandés? Que faites-vous de toutes ces informations? Si vous ne connaissez pas la réponse à la plupart de ces questions, vous devrez peut-être revoir et améliorer votre programme d’approbation des fournisseurs.  

Collecte d’informations dans un but précis

Recueillir de l’information et de la documentation auprès de vos fournisseurs parce qu’il faut se conformer à une norme de vérification d’un tiers, au Règlement sur la salubrité des aliments au Canada ou à la Food Safety Modernization Act (FSMA) ne suffit pas. Vous devez savoir si vous recherchez la bonne information et si vous l’utilisez pour gérer votre risque, car le but principal de ce programme est de vous assurer que vos fournisseurs vous proposent des produits sûrs et conformes à vos exigences.

Une bonne façon de démarrer votre programme d’approbation des fournisseurs est de demander les renseignements qui vous assureront que votre entreprise fait affaire avec un fournisseur digne de confiance. Pour le savoir, les exigences peuvent varier d’une entreprise à l’autre, selon la taille de l’entreprise, le type de chaîne d’approvisionnement (matières premières ou transformées, par exemple), la complexité de la méthode, les spécifications du produit final et les contaminants potentiels du produit.

Voici une liste des documents sur la sécurité alimentaire souvent demandés :

  • Questionnaire sur la sécurité alimentaire et la qualité
  • Rapport d’audit et mesures correctives
  • Enregistrement gouvernemental approprié, comme l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour les entreprises canadiennes et la Food and Drug Administration ou l’United States Department of Agriculture pour les entreprises américaines
  • Fiches techniques des produits
  • Certificat d’analyse
  • Programme et organigramme relatifs au système d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques
  • Permis de la municipalité, de la province ou de l’État approprié
  • Certification des allégations (biologiques, casher, halal, sans gluten et autres)

Classement des fournisseurs en fonction du risque et réduction des exigences au fil du temps pour les fournisseurs à faible risque

Toute l’information recueillie doit servir à déterminer le risque lié à chaque matière achetée et à son utilisation dans la méthode de votre entreprise. Après avoir terminé l’évaluation des risques de fraude alimentaire liés à votre méthode et à votre chaîne d’approvisionnement, vous devriez avoir une liste de fournisseurs à risque élevé, moyen et faible, et vous pouvez ensuite réévaluer quels renseignements vous avez besoin pour chacun d’entre eux. Il est recommandé que votre entreprise réévalue les risques liés à vos fournisseurs et aux matières chaque année, chaque fois que les spécifications de vos produits changent, que vous changez de fournisseurs ou en ajoutez de nouveaux. Idéalement, la liste des exigences sera adaptée pour réduire le nombre de documents au fil du temps (pour les fournisseurs à faible risque), ce qui vous fera gagner du temps précieux, ainsi qu’à vos fournisseurs.

Investir dans la technologie pour vous soutenir

Enfin, selon le nombre de fournisseurs que vous avez, vous pourriez envisager un système centralisé de gestion des données. Vous pourriez ainsi automatiser la communication avec les fournisseurs et suivre plus facilement les dates d’échéance des documents urgents. N’oubliez pas qu’un système de gestion des données n’est pas une solution en soi et qu’une personne compétente est toujours nécessaire pour examiner l’information et signaler tout risque lié aux fournisseurs, aux matières ou aux ingrédients.
 

Auteure : Marjorie Rodrigues est examinatrice de la conformité, Services de gestion des fournisseurs de NSF. Cette équipe fournit des services externalisés qui aident les entreprises à gérer la sécurité alimentaire et la qualité de leur chaîne d’approvisionnement. Vous pouvez lui écrire à mrodrigues@nsf.org.

Cet article fait partie d’une série sur la gestion de la qualité et de la sécurité alimentaire d’une chaîne d’approvisionnement en tant que fabricant, marque de restaurant ou entreprise de services alimentaires.

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Interdiction des plastiques à usage unique : Enjeux et défis

Le premier ministre Trudeau a annoncé une interdiction des plastiques à usage unique qui entrera en vigueur dès 2021. Cette interdiction vise à rendre les fabricants de produits en plastique ou les entreprises qui utilisent des emballages en plastique responsables de la collecte et du recyclage des déchets plastiques. Le gouvernement du Canada a indiqué que près du tiers des plastiques utilisés au Canada sont destinés à des produits et à des emballages à usage unique ou à courte durée de vie, ce qui comprend jusqu’à 15 milliards de sacs en plastique utilisés chaque année et près de 57 millions de pailles utilisées quotidiennement.

Pour en savoir plus, téléchargez l’article Single-Use Plastics Ban: Issues & Challenges (en anglais seulement).

Initialement publié dans Food in Canada.

Proposition 65 : Comment ce règlement touche-t-il l’emballage des aliments?

Si vous vendez des produits en Californie, vous devez connaître la Proposition 65, communément appelée Prop 65. La Prop 65 a été adoptée en 1986 sous le nom de Safe Drinking Water and Enforcement Act afin de répondre aux préoccupations des consommateurs concernant l’exposition aux produits chimiques toxiques. La Prop 65 exige que l’État de Californie publie une liste de produits chimiques (maintenant plus de 900) qui peuvent causer le cancer, des anomalies congénitales ou des problèmes de reproduction. La liste comprend les additifs, les ingrédients ou les impuretés que les produits ménagers courants, les aliments, les médicaments, les colorants ou les solvants peuvent contenir. Il peut également s’agir de produits chimiques utilisés dans la fabrication ou de sous-produits de la transformation chimique. Pour les entreprises qui vendent en Californie, la Prop 65 exige que des avertissements soient fournis aux citoyens avant l’exposition à tout produit chimique figurant sur la liste.

Pour en savoir plus, téléchargez l’article  Proposition 65 : Comment ce règlement touche-t-il l’emballage des aliments? (en anglais seulement).

Initialement publié dans Food in Canada.